« Il serait excellent que tout médecin ait la possibilité d’expérimenter un grand nombre de médicaments sur lui-même. Sa compréhension de leurs effets en serait tout autre” (Boulgakov)

L’homéopathie s’est offerte cette « possibilité » plus de cent ans auparavant grâce au Docteur Samuel Hahnemann et à ses disciples. De cette expérimentation purement humaine est née la matière médicale des médicaments homéopathiques. Ce livre vous présentera des conseils et des traitements homéopathiques. Certains d’entre vous connaissent le terme. D’autres n’ont jamais entendu parler d’homéopathie. Quelques uns ont entendu des « sons de cloche » dont ils retiennent le son sans en connaître la portée. Il leur est donc impossible d’émettre une opinion sur l’homéopathie.

On ne peut pas parler d’un film que l’on n’a pas vu, d’un livre que l’on n’a pas lu.

Nous allons essayer d’être clair et concis, car nous ne pouvons pas dans ce livre développer un tel sujet.

L’homéopathie utilise les trois règnes : animal, minéral, végétal (l’homéopathie n’est pas « la thérapeutique par les plantes » qu’est la phytothérapie).

 

Qu’est-ce que l’homéopathie ?

 

     –         Le médecin utilise les produits de ces trois règnes, selon la « Loi de similitude » qui consiste à donner à un sujet malade, une substance capable, sur un sujet sain (en bonne santé et sensible à cette substance) de provoquer des symptômes semblables à ceux que présente le malade.

         Les substances utilisées subissent des dilutions dont le nombre est marqué sur le tube. A chaque dilution, il est nécessaire d’effectuer une agitation ou succussion. La dilution obtenue va imprégner les granules qui se trouvent dans les tubes ou les globules qui se trouvent dans les doses*.

         Exemple : Arnica montana 9 CH signifie que l’Arnica a été dilué 9 fois.

C : centésimale (ici la neuvième).

H : hahnemannienne du nom de Samuel HAHNEMANN, médecin allemand né en 1755 et mort à Paris le 2 juillet 1843.

Il est enterré au cimetière du Père Lachaise.

Le nombre de granules indiqué par le médecin se mettra sous la langue (absorption sublinguale). De même, tout le contenu du petit tube de globules (appelé : dose*) sera placé sous la langue. Cette absorption se fera  exactement comme la prise sublinguale d’un comprimé de trinitrine, ou la prise sur un sucre d’une dilution d’un allergène.

Les dilutions Hahnemanniennes
Elles sont faites à l’aide de flacons séparés, lavés à l’eau et séchés.
Technique : « Mettez dans le premier flacon une partie en poids de la substance de base, complétez à cent parties en volume au moyen du véhicule approprié. Secouez au minimum cent fois. La dilution obtenue est la 1eCH (première centésimale Hahnemannienne). Prélevez une partie en volume de cette première CH, versez-la dans le deuxième flacon contenant déjà 99 parties du véhicule. Secouez également cent fois. La dilution ainsi obtenue est la 2e CH (2CH). Opérez de la même manière jusqu’à la dilution voulue. »
l existe des dilutions décimales qui sont préparées de la même manière : 1DH ou 1X, 2DH ou 2X etc.

Les dilutions les plus employées sont les 4CH 5CH 7CH 9CH 12CH 15CH 30CH, au centième, en flacons séparés.

Extrait du livre du Docteur Alain JOSEPH paru chez Maxi-Livres: les gestes qui sauvent, les gestes qui préviennent, approche homéopathique (épuisé).