La blogueuse Galizia s’est fait assassiner; sa voiture a explosé au nord de l’île de Malte, comme dans un film. Une heure avant elle écrivait: Partout où vous regardez, il y a des escrocs. La situation est désespérée.
En France les malades atteints de cancer du poumon ne peuvent pas bénéficier d’un traitement efficace qui se nomme Keytruda (Pembrolizumab), anticorps monoclonal humanisé. Ce médicament a obtenu en décembre dernier le feu vert de l’Agence européenne pour le traitement du cancer du poumon en première ligne, sur la base de résultats démontrant un bénéfice de survie important, comparé aux traitements de référence. Mais il ne peut pas être prescrit faute de fixation d’un prix. Il ne peut même pas être donné sous utilisation temporaire d’utilisation (ATU) car le système est réservé à la première indication dans laquelle un nouveau médicament est prescrit. Or, le Keytruda en a déjà bénéficié pour le traitement du mélanome (cancer de la peau). Que fait le ministère de la santé et sa ministre Mme Agnès Buzyn?
Les autorités de santé favorisent la lenteur des négociations de prix afin de retarder les conséquences sur la facture de l’Assurance-maladie. L’amélioration du service médical rendu (ASMR) n’est pas donnée. Cette amélioration détermine le niveau de prix et l’inscription du produit sur la liste dite “en sus” permettant une prise en charge hors forfait hospitalier. Les autres européens par contre peuvent bénéficier de ce traitement. Cela n’empêche pas l’Assurance-maladie de rembourser des traitement inefficaces ou moins efficaces.
De toute façon nous n’en sommes pas encore aux médicaments qui guérissent le cancer définitivement. Cela arrivera mais lentement car un médicament qui guérit définitivement a une rentabilité limitée. C’est pour cela que la Prostratine, molécule qui fait sortir le virus du Sida des CD4 et permet une guérison totale du Sida est toujours bloquée par l’ONG américaine ARA qui en détient le brevet et ce sous la coupe des laboratoires qui la financent.