Vous achetez un dos de cabillaud, vous le mettez dans la poêle et hop il diminue de moitié. Merde alors! On a simplement injecté de l’eau dans votre poisson préféré. Il faut changer de vendeur. Vous ne pouvez pas rouspéter car Bruxelles autorise ces pratiques à condition que l’étiquette mentionne l’ajout de liquide. Mais la mention est souvent oubliée et la “punition” aussi. Tout le monde s’en fout. 15% des poissons vendus sont gonflés d’eau salée.
Le panga du Vietnam – n’en acheter JAMAIS! du Vietnam ou d’ailleurs, (taux de fraude de 48% en grande surface) – , le filet de loup de mer d’Islande, le dos de cabillaud. N’achetez jamais de poissons en filet. Méfiez-vous des noix de Saint-jacques qui rétrécissent trop à la cuisson. De plus il existe des petits malins qui saupoudrent leurs poissons d’un agent de rétention d’eau: les carbonates. Cette substance est indécelable et n’est autorisée que dans les produits transformés. Pour suspecter sa présence il faut analyser le pH qui va s’avérer trop élevé.
La flotte est partout: dans le blanc de dinde ( n’achetez JAMAIS de la dinde), même qualité supérieure et 100% filet (16%d’eau). Ce qui revient à avoir une tranche sur 6 équivalent à de la flotte. Mais la répression des fraudes tolère 50% de flotte. Pourquoi se gêner? Les nuggets à la dinde ou au poulet affichent sans complexe 25 à 30% de flotte avec en prime des polyphosphates qui donnent le liant.
Vous bouffez une viande d’un animal élévé en batterie et trafiqué un maximum. Vous savez ce qu’il vous reste à faire!
Acheter un petit lopin de terre et élever ses dindes et ses poulets. Avant que les chintocs (ou d’autres zigotos), n’achètent la France. Mais il existe encore assez de tordus pour essayer de vous virer.
Souce: Le Canard du 01.04.15