J’avais entendu le Pr Didier Raoult répondre aux questions de la Commission d’enquêtes sur la covid 19. Ce matin j’ai pu écouter une retransmission de l’interrogatoire du Pr Karine Lacombe par la même Commission d’enquêtes. Autant les réponses du Pr Raoult étaient claires comme de l’eau de roche autant celles du Pr Lacombe sont d’une claire ambigüité. Entendez par là qu’elle adore nager en eaux troubles.
Elle a utilisé dans son service la chloroquine et n’a eu aucun résultat. Il y a eu même des morts avec la chloroquine qui d’après elle ne peut avoir une action qu’à des doses fortes responsables d’accidents cardio-vasculaire prouvés par une étude faite au Brésil. Je n’ai pas retrouvé le nom des médecins qui ont effectué cette étude. Si vous les retrouvez vous vous rendrez vite compte qu’ils ont des conflits d’intérêts avec Gilead tout comme Karine Lacombe.
Tous les professeurs auréolés de diplômes qui critiquent l’hydroxychloroquine ont des liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Ceux qui affirment avec raison que cette molécule est efficace dans le traitement de la covid 19 sont indépendants. Vous avez dit bizarre ?
Madame Lacombe se retranche derrière la loi qui différencie liens d’intérêts et conflits d’intérêts. Personnellement je ne vois aucune différence.
Madame Lacombe ne connait pas dans son service le taux de mortalité car dit-elle, les patients qui allaient mal partaient en réanimation. Cela traduit le peu d’intérêt que Mme Lacombe porte à ses patients puisque une fois en réanimation elle ne cherche pas à savoir s’ils ont survécu ou s’ils sont morts.
Madame Lacombe vante l’effet de la dexaméthasone dans l’essai Recovery, mais l’action des anti-inflammatoires stéroïdiens dans les cas avancés aviraux (où le virus est devenu inexistant) avec réaction inflammatoire majeure est déjà connu depuis des lustres, Recovery n’apporte rien de nouveau sous le ciel de la connaissance sauf peut-être sous celui de Mme Lacombe qui semble ne pas bien connaître l’action de l’hydroxychloroquine connu pourtant comme un des plus grands médicaments de la pharmacopée ; madame Lacombe préférant sans doute les molécules dites innovantes surtout sur le plan financier.
Madame Lacombe regrette que le médecin généraliste n’a pas été mis au cœur du problème alors qu’elle a tout fait pour l’en écarter. Il y a quand même eu des médecins généralistes qui ont sauvé des patients grâce à l’azithromycine, molécule dont ne parle jamais la « célèbre » infectiologue car ce n’est pas une molécule – comment dites-vous, – innovante ! Car n’oubliez pas que :
Madame Lacombe a participé à la mise en service de molécules qui guérissent l’hépatite C pour 67000 euros le traitement et qu’elle s’est bagarrée avec Médecins du Monde pour que les pays pauvres puissent les avoir à 17 000 euros ! Formidable Mme le professeur Lacombe, j’ai pleuré en vous écoutant. Quelle générosité et qu’elle acuité d’esprit !
Et enfin, le comble de notre Lacombe c’est qu’elle trouve « une excellente idée » d’avoir envoyé des patients équilibrés sur le plan de la covid 19, en TGV dans d’autres hôpitaux alors que les cliniques privées avaient leurs lits vides.
Enfin n’oubliez pas que notre infectiologue est une mangeuse de vaccins eux-mêmes mangeurs de virus et qu’elle a une faim incommensurable. Cerise sur le gâteau: ce type de nourriture laisse indifférent l’IMC.
Voilà le type de « scientifiques » qui étaient présents dans le Conseil créé par Macron. Une vraie calamité. Je ne vous conseille pas de vous faire soigner dans de tels services car les traitements seront toujours donnés en fonction des études randomisés avec deux aveugles contre un plat pas toujours bien beau et qui ne contiendra pas le bon traitement qui a fait ses preuves grâce au bon sens et à l’observation.