Voici un petit aperçu des conflits d’intérêts de 5 professeurs proches d’Emmanuel Macron et qui le conseillent stratégiquement pour régler cette pandémie. Vous savez déjà que les conseils fournis ne sont pas très judicieux et ne tiennent pas compte ni des problèmes rencontrés par le personnel hospitalier ni des problèmes rencontrés par les patients.
Le ministre de la santé et Mr Macron ne connaissent-ils pas ces conflits? Est-ce justement pour cela qu’ils ont été choisis?
Il faudra bien que le scandale éclate
Le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat,
Le fameux conseil scientifique du gouvernement, composé de onze spécialistes, dont le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l‘hôpital Bichat, qui a refusé de tester la chloroquine dans un large essai clinique officiel.
Pour se justifier, il avait invoqué des « problèmes d’interactions médicamenteuses avec d’autres traitements chez des patients en réanimation, et l’existence d’effets secondaires de la chloroquine ». Certes il y a des effets secondaires graves si on ne respecte pas la posologie, mais c’est un médicament qui a largement été utilisé.
En fait, le Pr Yazdanpanah voulait privilégier deux autres médicaments :
le remdesivir, un anti-viral qui n’est pas encore commercialisé, du laboratoire Gilead ;
le Kelatra (seul ou avec de l’interferon bêta), un anti-VIH du laboratoire Abbott Laboratories (AbbVie), ces laboratoires sont tous de grosses entreprises américaines.
Pourquoi ?
“Le Pr Yazdanpanah est rémunéré par Gilead et AbbVie… ainsi que par d’autres compagnies pharmaceutiques, dont il est membre du CA. Il est à la tête d’un groupement mondial de recherche autour des maladies infectieuses, consortium de financeurs internationaux, le GloPID-R, dont fait partie l’Institut Pasteur.
Voilà un homme qui a quelques conflits d’intérêt, mais que les autorités ont choisi d’écouter, lui que la macronie a chargé d’aller diffuser la “vérité” sur toutes les chaines d’infos.
Il faudrait creuser sur les dix autres membres de ce conseil. Bruno Lina dirige un laboratoire associé à l’Institut Pasteur et Simon Cauchemez est chercheur à l’Institut Pasteur…
On comprend mieux pourquoi le Pr Didier Raoult, expert mondialement reconnu en matière de maladies infectieuses, a claqué la porte de ce conseil contestable.”
(Cet article a été censuré sur Facebook, suite à 8400 partages en 48 h, le compte a été bloqué et l’article effacé.)
Le professeur Karine Lacombe chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital St Antoine
Sur Transparence santé, Gilead affiche 17 000 euros de versement à Karine Lacombe, au titre de conventions et de rémunérations entre février 2017 et fin 2019, et 8 000 euros en avantages depuis 2013. Abbvie, pour sa part, déclare avoir versé à la professeure 26 000 euros en conventions et rémunérations entre février 2016 et fin 2019, et 12 000 euros d’avantages depuis 2012.
(Libération)
Quelques recherches supplémentaires permettent de découvrir que le Docteur Karine Lacombe «a été conseillère, consultante, membre du board d’Abbvie, BMS, Gilead, Jansen et Merck» et qu’elle «a reçu des bourses de recherches de Gilead, Merck et Janssen».
Pr Jean-François Bergmann chef du service de médecine interne de l’hôpital Lariboisière à Paris,
Vice-président depuis 2001, a été conseiller pour Sanofi-Aventis (2003 à 2008),
Co-investigateur, toujours pour Sanofi-Aventis (en 2008), a fait du conseil en développement auprès d’Astrazeneca de 2002 à 2008 et GSK (de 2005 à 2008).
Enfin, il est intervenu dans un congrès pour Sanofi-Aventis en avril 2008 et pour GSK en décembre 2008.
Pr. Gilbert Deray
Pr Gilbert Deray est Professeur de Néphrologie à l’Université Pierre et Marie Curie – Paris VI. Praticien Hospitalier à la Pitié-Salpêtrière, il est Chef du Service de Néphrologie depuis 1998 et crée le Service ICAR en 1999 et le site GPR en 2010 avec Vincent Launay-Vacher.
Conflits directs : Roche, Bayer, Gilead, Leo Pharma, Teva, Vifor (Participation en tant qu’orateur à des congrès et membre de boards d’experts)
Conflits indirects : Roche, Gilead, Pierre Fabre Oncologie, Teva, (Recherche Clinique CRO Service ICAR)
Pr Françoise Barré-Sinoussi
Lors de la pandémie de maladie à coronavirus, elle préside le Comité analyse recherche et expertise (CARE), réunissant 12 chercheurs et médecins pour conseiller le gouvernement sur les traitements et les tests contre le SARS-COV-2.
A la tête du Comité analyse recherche et expertise (CARE), elle prend position le 24 mars 2020 pour ne pas donner de faux espoirs pour une question éthique.
Il pourrait exister un conflit d’intérêt personnel, lié à ses fonctions passées de chercheuse Inserm à l’Institut Pasteur, dans ses prises de position contre le traitement proposé par le Pr Didier Raoult. Elle était en effet en relation avec Yves Lévy, mari de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui viendra entre autre lui rendre hommage lors de son départ à la retraite.
M. Raoult, sur les réseaux sociaux, a répondu indirectement à Mme Barré-Sinoussi, co-découvreur du VIH : « On voit bien, dans le cadre actuel de la lutte contre le coronavirus, les gens dont le travail thérapeutique a consisté à faire des comparaisons d’essais thérapeutiques chez des patients infectés par le virus du sida entre des molécules nouvelles. Ils ne sont pas en phase avec les moments de découvertes, où la mise au point rapide de stratégies thérapeutiques évolutives est nécessaire. »