C’est ainsi que Fabien GRUHIER intitule un article dans le Nouvel Obs du 11 au 17 août 2011 à la rubrique Société. Il pense que la découverte d’un “tel vaccin contribuerait à résoudre un problème de santé publique mondial” car “aujourd’hui on ne dispose que de médicaments antirétroviraux, efficaces mais très coûteux, et donc peu accessibles aux pays du Sud”. 
Je pense que l’efficacité de ces médicaments reste à démontrer. Leur effets secondaires souvent graves sont pires que le mal et le service médical rendu n’est pas prouvé sauf pour ceux qui les vendent à un prix exhorbitant. Les hépatites virales peuvent être traitées par des remèdes bien moins coûteux efficaces tels que l’homéopathie (n’en déplaise à ses détracteurs), la phytothérapie et l’acupuncture.

Si la vaccination est efficace pour certaines maladies, vouloir la généraliser à toutes les maladies est un leurre et une hérésie scientifique. Certainement pas une hérésie financière pour les laboratoires qui financent une telle recherche. Après l’hépatite C ou B, ce sera le sida, la dengue, le paludisme, le cancer… C’est n’importe quoi pourvu que la rentabilité montre son nez. On sait l’échec retentissant du vaccin contre le cancer de l’utérus malgré le dire et les études tronquées de ceux qui le vendent. Il en sera de même pour ces futurs vaccins bidons. Mettre au point un médicament qui guérit n’est pas d’actualité. La rentabilité est quasi nulle.