Le Professeur Marcel FERRU n’était pas sans ignorer les enjeux commerciaux de l’industrie pharmaceutique en ce qui concerne les médicaments et en l’occurence les vaccins. Malgré son livre et cet “Epilogue votif” qui laisse apparaître l’esprit d’un homme d’une honnêteté sans faille, que dirait-il en apprenant qu’en l’an 2006 la vaccination par le BCG devenu BCG SSI! est toujours obligatoire malgré l’opposition d’une majorité de pédiatres?

EPILOGUE VOTIF

En tournant le dernier feullet de ce livre, en cet automne 1976, je tiens à formuler-s’il n’est déjà trop tard- un voeu à l’intention de l’Institut Pasteur, créateur et diffuseur du BCG, et de Mme Simone Veil, ministre de la santé, responsable de toute la recherche scientifique.
      Je souhaite ardemment que soient désormais séparées et définitivement indépendantes: la section commerciale, c’est à dire la firme dénommée “Vaccins pastoriens”, exposée aux conflits inévitables qu’engendre la concurrence et aux perturbations économiques imprévisibles de tous les temps, qui risquent de brider la liberté expérimentale et de dénaturer les résultats des travaux; la section scientifique, consacrée exclusivement à la recherche désintéressée, avec l’enseignement qui en dérive, grâce à un budjet national, qui serait digne à la fois de la grandeur de son objet et de la renommée universelle des savants pastoriens, parmi lesquels figurent plusieurs prix Nobel.
          Cette dernière section sous le nom:

                       INSTITUT PASTEUR DE LA RECHERCHE MEDICALE

continuerait ainsi, sur place l’oeuvre de son fondateur, dont la sépulture se trouverait tout naturellement maintenue en ce lieu. Au fronton du vénérable édifice serait gravé, en lettres d’or, ce conseil sage et impératif que Pasteur a laissé à ses élèves:

                                        AYEZ LE CULTE DE L’ESPRIT CRITIQUE
                                                           SANS LUI TOUT EST CADUC