Le Comité Technique des Vaccinations, premier anti-vaccinaliste de France ? (Source Formindep)
Quand la propagande lénifiante prend le pas sur l’information objective
La petite Ayana, 7 mois, qui s’éteint au CHU d’Angers, avait déclenché des convulsions après l’administration simultanée des vaccins Infanrix et Prévenar.
Interrogé sur ce cas par la presse, le Comité Technique des Vaccinations, chargé de la politique vaccinale française, a affirmé par la voix de son président Daniel Floret :
“ Depuis dix ans, l’association de ces deux vaccins ne pose pas de problème particulier “
En réalité, la pharmacovigilance européenne a enregistré les signalements de forte fièvre (supérieure à 39.5°C), de convulsions, et d’épisodes d’hypotonie-hyporéactivité (EHH), qualifiés de “source d’inquiétude” par le comité de pharmacovigilance PRAC de l’Agence Européenne du médicament (EMA).
En 2013, la revue par le PRAC des données des essais et de la pharmacovigilance l’a conduit à confirmer le rapport bénéfice/risques positifs des vaccins, à la condition que soit mise à jour l’autorisation de mise sur le marché des vaccins concernés.
Les résumés des caractéristiques des produits (RCP) des vaccins Prevenar et Infanrix mentionnent depuis explicitement un sur-risque de fortes fièvres (>39.5°C chez 2.6% des enfants vaccinés simultanément vs 1.5% des enfants ne recevant qu’un vaccin), convulsions et EHH en cas de co-administration :
“Une augmentation des taux de déclarations de convulsions (accompagnées ou non de fièvre) et d’épisodes d’hypotonie-hyporéactivité (EHH) a été observée lors de l’administration concomitante de Prevenar 13 et d’Infanrix hexa“.
En revanche, cette information reste absente du calendrier vaccinal élaboré par le Comité Technique des Vaccinations, qui superpose les deux vaccins sans émettre la moindre réserve.
Comment le président du CTV peut-il nier un risque officiellement reconnu ?
Avec ses conflits d’intérêts omniprésents et sa communication qui a fait le choix d’une propagande lénifiante au détriment d’une information sereinement objective, le Comité Technique des Vaccinations réalise-t-il qu’il est le plus redoutable anti-vaccinaliste de France ?
Edit 28/06/2015
Nous tenons à préciser que nous n’avons aucun renseignement sur le devenir de l’enfant, contrairement à ce qu’allègue une dépêche APM du 27/06.
Source: Formindep