Date : 13 mars 2013 13:30:19 HNEC
Communiqué de presse de Générations Futures

Résidus de pesticides dans les aliments : l’enquête annuelle de l’EFSA confirme la présence importante de résidus de pesticides dans l’alimentation. Générations futures appelle par ailleurs la France à améliorer sa surveillance analytique des pesticides dans les aliments pour une meilleure sécurité alimentaire.

Comme tous les ans, l’EFSA vient de publier son rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. Le niveau de multirésidus est aussi toujours inquiétant, avec 26.6% des échantillons de ce plan de surveillance contenant 2 résidus de pesticides ou plus.

Si la France semble se situer en dessous de ces chiffres moyens avec 53% des fruits et 30% des légumes contaminés par des résidus de pesticides, Générations Futures s’étonne cependant des différences entre les chiffres français et, par exemple, les données allemandes, pays ou le document de l’EFSA nous dit que 77% des fruits et 50% des légumes contiennent des résidus de pesticides. Pourquoi une telle différence entre deux pays voisins ? Générations Futures remarque d’abord que l’Allemagne teste entre 2 fois et demi et 3 fois plus d’échantillons de fruits et de légumes que la France. La France se situe ainsi parmi les derniers pays européens au nombre d’échantillons analysés par tranche de 100 000 habitants.

Ensuite nous notons que l’Allemagne recherche 788 molécules différentes dans les fruits et légumes alors que la France n’en recherche que 332 ! Bien évidemment plus on recherche de pesticides différents plus on va en trouver, c’est une évidence.

« Générations futures demande donc que la France aligne ses standards sur ceux de l’Allemagne en matière de recherche de résidus de pesticides, en augmentant fortement le nombre de molécules recherchés et le nombre d’échantillons analysés afin d’offrir à nos concitoyens la meilleure sécurité sanitaire possible. » déclare François Veillerette, porte parole de Générations Futures.

« Enfin, sur la question des dépassements des Limites Maximales en résidus ( LMR) le rapport de l’EFSA reconnait que la forte baisse du pourcentage de non-conformité des produits français analysés n’est due qu’à l’augmentation de la marge d’incertitude des mesures fixée à 50%. Générations Futures avait il y a quelques semaines dénoncé ce tour de passe- passe qui donne une impression d’amélioration de la situation totalement artificielle. » ajoute t’il

Personnellement, je pense que les résidus de pesticides se trouvent à 100% dans l’alimentation conventionnelle et ce tant que les pesticides seront utilisés en préventif et non en curatif. Aucun antibiotique ne doit  être utilisé (sauf exception), en préventif. Cette règle n’admet pas d’être enfreinte. Mais les agriculteurs ne savent pas s’occuper de leur terre. Ils utilisent des terres qu’ils ont eux-mêmes rendues malade. Pour sortir de ce piège, il faut qu’ils réaprennent leur métier. La prise journalière de petites quantités de toxique si elle peut entraîner une mithridatisation peut aussi sur un terrain favorable développer un cancer. Et il me semble qu’il y a actuellement beaucoup de terrains favorables. D’ailleurs comment les agriculteurs peuvent-ils au nom d’une rentabilité précaire accepter toutes les allergies, leucémies et autres cancers dont ils sont atteints et quel plaisir éprouvent-ils à vendre des produits frelatés, calibrés, sans odeur et sans goût? C’est à eux de changer et de boycotter les grands trusts qui leur vendent ces” saloperies” (et qui préparent les sirènes OGM). C’est eux qui doivent protéger la faune et la flore de leur domaine. C’est eux qui peuvent et doivent faire la vraie révolution verte.