Du poisson dans les fraises ? Nombre de produits transgéniques tels que celui-ci n’atteindront sans doute jamais les étals de nos supermarchés. Mais aux Etats-Unis, au Canada ou encore en Argentine, on sème actuellement, sur des millions d’hectares, des plantes génétiquement modifiées qui produisent leur propre insecticide ou sont tolérantes à de fortes doses d’herbicide. Les plantes une fois récoltées sont ensuite transformées et introduites dans notre alimentation quotidienne, soit sous la forme d’ingrédients et d’additifs issus de plantes transgéniques, soit et surtout, par le biais des produits animaux et issus d’animaux (lait, viande, œufs, crème, beurre etc) que nous consommons. Environ 80% des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) cultivés sont en effet destinés à nourrir nos vaches, nos cochons, nos volailles et nos poissons d’élevage. La dissémination d’OGM dans les champs et dans la chaîne alimentaire entraînera une “contamination génétique” irréversible de notre environnement. Ceci va totalement à l’encontre du respect du principe de précaution. |
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