La conférence de Montréal, qui s’est tenue du 28 novembre au 9 décembre, a permis d’aboutir à de nouveaux engagements internationaux sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une suite sera donnée au Protocole de Kyoto, dont l’échéance est prévue pour 2012, mais sans la participation des Etats-Unis et des pays comme l’Inde et la Chine, qui n’ont pas changé de position sur cette question.
Très mal engagée, la Conférence de Montréal s’est finalement achevée sur plusieurs accords internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour la première fois, cette conférence a réuni deux événements : le rendez-vous climatique annuel de l’Onu ( la Convention –Cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, CCNUCC ) et la Convention des signataires du Protocole de Kyoto, entré en vigueur le 16 février 2005 et s’achevant en 2012. L’objectif était d’intégrer les Etats-Unis, l’Inde et la Chine dans un dialogue regroupant les 189 pays représentés à Montréal, et non pas les seuls signataires de Kyoto. Au terme de deux semaines de négociations difficiles, qui avaient laissé présager un « échec certain », la Conférence a finalement permis de trouver un consensus sur la suite à donner au protocole de Kyoto, en définissant des engagements contraignants sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les délégués ont ainsi adopté une feuille de route accordant sept ans – d’ici 2012 – aux pays signataires du protocole pour négocier et ratifier de nouveaux accords. Un nouvel objectif de réduction a par ailleurs été fixé pour chacun des États membres de l’UE à 15, les autres pays de l’UE à 25 se sont vus pour leur part assigner des objectifs de réduction compris entre 6 % et 8 %.
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12/12/2005
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