Bonjour chers lecteurs et les autres. Cet article fait office de lettre aux Académies de Sciences européennes
Cet article n’est pas vraiment un plaidoyer car l’homéopathie n’en a pas besoin. Disons que c’est une mise au point.
Samuel Hahnemann il y a plus de deux cents ans a permis de mettre en évidence un principe utilisé en médecine depuis Hippocrate et sans doute connu bien avant ce dernier: le Principe de similitude ou Loi de similitude ou loi des semblables; peu importe. Pour Hippocrate la thérapeutique pouvait utiliser selon les cas à traiter soit les semblables, soit les contraires. On doit à Hahnemann d’avoir colligé, canalisé, mis en œuvre, codifié la Loi des semblables sous le nom d’homéopathie, c’est à dire soigner des maladies en utilisant des produits, du règne minéral, animal ou végétal, capables de provoquer chez un sujet en bonne santé, les symptômes personnels du sujet malade . Cette façon de penser n’élimine en rien l’autre loi qui est la Loi des contraires qui tend elle aussi à vouloir guérir le patient malade. Les deux façons de penser et de pratiquer ne sont pas incompatibles et peuvent, voire doivent, toutes les deux être englobées dans ce que l’on appelle la thérapeutique.
Il n’y a pas là de quoi en faire un fromage.
Hors récemment les Académies de Sciences européennes s’en mêlent et attaquent l’homéopathie avec des arguments qui hélas sont toujours les mêmes et traduisent une ignorance complète de cette thérapeutique et des nombreux travaux qui ont prouvé son efficacité.
Ils parlent d’effet Placebo alors que toute thérapeutique a un effet Placebo qui en réalité n’en est pas un, puisque c’est le malade qui fabrique lui-même son médicament pour l’améliorer ou le guérir quelque soit la thérapeutique administrée.
Un autre argument assure qu’il n’y a rien dans le médicament homéopathique si ce n’est de l’eau, car les médicaments homéopathiques sont dilués et dynamisés. Cela est insupportable aux oreilles des académiciens formatés et triés sur le volet.
Vous vous rendez-compte, un produit dilué! Ce n’est pas possible.
Si vous diluez du mercure ou de l’arsenic pour en faire un médicament c’est une imposture! Alors tout le 19e siècle a été une imposture! Comment les médecins de l’époque pouvait-il guérir la syphilis avec le mercure en le diluant? Fallait-il le donner à doses fortes? Ben, ils se sont dits, les médecins de l’époque, que s’ils le donnaient à dose forte ils allaient tuer les gens – alors, ils l’ont dilué, trituré avec des laxatifs etc. en un mot, atténué. Et pourquoi le mercure guérissait-il la syphilis une fois dilué? Mais parce que l’intoxication par le mercure crée les symptômes de la syphilis (sans la présence du tréponème). Alors ils guérissaient par homéopathie? Et oui par homéopathie: la loi des semblables.
Alors si je coupe de l’oignon et que mes yeux pleurent et mon nez coule, puis-je améliorer voire guérir mes symptômes en prenant de l’oignon (Allium cepa) dilué? – Mais bien sûr cher Monsieur vous pouvez, mais il faut tenir compte de vos réactions individuelles c’est à dire que si l’écoulement oculaire n’est pas irritant et que l’écoulement nasal l’est ce sera Allium cepa en 4 CH qu’il faudra prendre; si c’est l’inverse, c’est à dire si l’écoulement oculaire est irritant et l’écoulement nasal ne l’est pas, il faudra prendre Euphrasia, et si c’est les deux qui sont irrités, ce sera Kali iodatum ou Arsenicum album… – Ah! c’est intéressant, la prochaine fois que je serai enrhumé, j’irai voir un médecin homéopathe afin qu’il m’apprenne cela et me conseille. – Voilà une bonne résolution cher patient car il vous apprendra aussi à répartir les prises et puis l’hiver arrivant il y a des moyens efficaces de se protéger de la grippe sans prendre le vaccin.
– Mais en 4 CH, vous vous rendez compte on est en 10 puissance -8, il ne peut pas y avoir d’action!
– Ah! bon, vous croyez.
– Oui, j’en suis certain ce sont les membres des Académies de Science qui l’affirment
– Alors s’ils l’affirment il n’y a plus qu’à aller dormir sur ses deux oreilles.
– Mais, j’ai bien essayé de dormir sur mes deux oreilles et j’ai fait une insomnie. Un allopathe non homéopathe (car tous les médecins homéopathes sont allopathes…) a voulu me donner un somnifère. Pourquoi faire? lui ai-je répondu.
– Pour dormir Monsieur me dit-il d’un air sérieux et sachant le comment du pourquoi.
– Il me semble cher Confrère (on dit collègue maintenant) que vous avez bien envie que je dorme mais je ne le peux car quelque chose me chiffonne
– Si ça vous chiffonne prenez donc une benzodiazépine me rétorqua t-il
– Je ne sais si ma” pine est ben au zodiaque” mais elle se porte comme un charme lui répondis-je malicieux
– Alors qu’est-ce qui vous chiffonne tant, me dit-il condescendant… n’ayant pas apprécié ma réflexion grivoise et inattendue.
– Ben voilà: expliquez-moi comment vous arrivez à guérir la leucémie promyélocytaire aiguë avec du trioxyde d’arsenic (As2O3) en 4 CH en perfusion de 2 heures quotidienne pendant 50 jours en sachant que l’intoxication par l’arsenic peut provoquer une leucémie semblable à la leucémie promyélocytaire.
Voilà ce que dit le Vidal dis-je:
” Le mécanisme d’action du Trioxyde d’arsenic n’est pas complètement élucidé. Le trioxyde d’arsenic induit in vitro des altérations morphologiques et des fragmentations de l’acide désoxyribonucléique (ADN) caractéristiques (similitude? NDLR) de l’apoptose des cellules NB4 humaines de la leucémie promyélocytaire. Le trioxyde d’arsenic provoque également la lésion ou la dégradation de la protéine de fusion PML/RAR-alpha.”
Cela n’est pas une explication mais une constatation intéressante et qui n’annihile pas la loi de similitude ni n’explique pas pourquoi vous diluez l’arsenic à la 4 CH (la succussion se fait toute seule lors du transport). Réfléchissez et j’attends votre réponse concernant l’existence ou non de la loi de similitude et pourquoi vous diluez l’arsenic en 4 CH. Pourquoi pas une 3 ou une 5 ou une 6 ou une 7CH?
– Je vais réfléchir me répondit mon confrère allopathe qui tout compte fait est un homme charmant.
Revenons à nos amis académiciens qui j’espère ont suivi cette diatribe et que je me permets d’interpeller
Vous nous reprochez l’absence d’études. Il y en a beaucoup (et vous ne les avez jamais lues) mais effectivement moins qu’en médecine allopathique où il semble que les études aient la primeur pour tout. Cela, entre nous, arrange bien les labos qui sont juges et parties et peuvent ainsi mettre sur le marché des produits qui tuent (tel le Vioxx) sans impunités en achetant les décideurs. Nous n’en sommes pas encore là avec les médicaments homéopathiques.
Imaginez que l’on ait demandé aux indiens du Pérou de faire des études sur l’action de l’écorce de quinquina comme remède des fièvres palustres. Et, bien, la comtesse de Cinchon serait morte des fièvres et nous n’aurions jamais connu ce médicament qui n’a pu être commercialisé qu’en en extrayant le principe actif qui est la quinine. Il guérit le paludisme mais de façon moins douce (quant aux effets secondaires) que l’écorce entière et sa distribution larga manu en préventif a créé des résistances qui n’auraient jamais dû exister si la prévention avait été autre (poissons rouges, grenouilles, chauves-souris etc). Un antibiotique ne se donne jamais (sauf exception) en préventif sauf pour emplir l’escarcelle du laboratoire qui le produit et ce au détriment des malades. Cette plaisanterie continue avec la vaccination dont le point de départ est la vaccination homéopathique antivariolique c’est à dire un vaccin préparé avec le pus d’une maladie semblable à la variole mais bénigne qui est la vaccine (immunité croisée).
Voilà Messieurs des Académies des Sciences, ce que j’ai à vous dire. Il semble que vous ne connaissiez rien à la pharmacologie, que vous ne savez pas ce qu’est la loi d’Arnd-Schultz ou Hormésis, que vous n’avez, au grand jamais soigné un seul patient avec la loi de similitude. Je ne vous parlerai même pas des travaux de Monsieur le Professeur Jacques Benvéniste repris actuellement avec succès par Monsieur le Professeur Luc Montagnier prix Nobel de médecine, parce que vous n’êtes curieux que du siège académique sur lequel vous êtes assis et que vous ne voulez pas perdre. Vous me faites honte et cela m’attriste. Je vous laisse à vos petits sourires entendus, à vos regards qui se croient supérieurs mais qui sont en réalités aveugles.
Il y a toujours un miroir le matin pour regarder sa gueule: un front, des sourcils, des paupières sup. , des cils, un iris, des paupières inf. des pommettes, une bouche et un menton. Nous avons tous la même gueule mais nous sommes tous différents.
En pensant à vous j’ai l’impression que vous êtes des clones.
Dr JO