Il n’y a aucun doute, il faut relancer la croissance. Plus il va y avoir de croassance, plus la terre va aller vers la décroassance. 
Vous voyez, il ne restera plus que les corbeaux. Et ils ne seront pas de trop pour dénoncer le système, mais ce sera trop tard.
Pourquoi?
Parce que au Pérou des milliers de pélicans meurent du réchauffement des eaux côtières.
Parce que en France, le nombre d’hirondelles de fenêtre a chuté de plus de 40% en vingt ans.
Parce que l’hécatombe des abeilles se poursuit.
Parce que 16000 espèces sont en danger: un oiseau sur dix, deux mammifères sur dix, trois amphibiens sur dix, quatre tortues sur dix (au profit des méduses qui hantent vos plages).

La biosphère mondiale va dans le mur. Mais les lois du marché restent les lois du marché et vont préserver la biodiversité. Mon c..! dirait le professeur Choron.
Continuons à saccager nos forêts, nos prairies, nos savanes et nos océans! Va z-y Toto tu vas y arriver! Tu vas finir par la bouffer la résilience de la biodiversité. C’est parti mon quiqui! 

A lire la réédition du livre de Jean DORST “Avant que nature meure” (Delachaux et Niestlé), postface de Robert Barbault.