Il semblerait que devant les impasses thérapeutiques et la disparition progressive (mais lente), de la poule aux oeufs d’or qui est la mise sur le marché de médicaments relookés, inefficaces, aux effets secondaires dangereux, l’industrie pharmaceutique se soit “réveillée” pour fabriquer de nouvelles molécules (pour certaines maladies) certes efficaces mais qui ne guérissent pas et rendent le malade dépendant du médicament à vie, telle la trithérapie pour le sida.
Ce sont les thérapeutiques dites ciblées.

La guérison d’une maladie n’est pas souhaitée car la prise de médicaments en mono, bi, trithérapie est une véritable rente pour les fabricants. Ne parlons pas de la vaccinomanie aiguë qui fait croire au quidam que vacciner va prévenir toutes les maladies.
Il serait dans cet esprit souhaitable de vacciner les vaccineurs conte le mensonge.
Si le médecin veut trouver auprés de ses concitoyens une place honorable et respectueuse, il se doit après avoir réfléchi en toute indépendance, d’informer correctement ses malades et de les conseiller afin que ceux-ci vivent normalement sans tomber dans le giron infernal des maladies dites de civilisation qui les envahissent, qui nous envahissent et qui disparaîtront par le changement de nos comportements.

Quant aux troubles fonctionnels qui représentent les 3/4 des consultations, ils ne sont absolument pas détectables par des examens biologiques ou radiologiques utilisés malgré tout larga manu pour pouvoir justement étiqueter ces troubles comme fonctionnels – les résultats étant normaux (et non pas négatifs selon le jargon médical). La plupart du temps, une écoute et un examen médical bien conduits auraient dû éviter de telles dépenses.
Le médecin ne sait pas soigner les troubles fonctionnels. La Faculté ne lui apprend pas car elle ne sait pas elle-même les soigner. Pourtant le trouble fonctionnel répété prépare la lésion.
Les médicaments que le médecin a à sa disposition sont le plus souvent inefficaces, voir iatrogènes.
Si la rentabilité est un mot incontournable pour faire avancer la recherche, elle devient actuellement indécente et il faudrait que les candidats à la gouvernance s’intéressent au problème afin que la santé n’en pâtisse pas. 
Mais ne sont-ils pas eux-mêmes pris dans l’engrenage du “rentabilité – performance -croissance”.

S’il s’agit de la croissance de la bêtise, elle ne manque pas de champions. 

Dr JO