La nuit, le silence… la poésie se met en marche

” Il faut passer à des modes d’action plus concrets. On peut continuer la bataille au nom du droit, tactiquement, cela est possible, mais stratégiquement cela peut s’avérer inutile dans le sens où, face à un gouvernement qui ignore la légalité, il me semble vain d’invoquer des droits. Je le répète: quel sens cela aurait eu d’invoquer des droits devant Hitler ou Staline ? Cela n’a pas de sens.” Giorgio AGAMBEN

“Le baptême d’une nouvelle religion définissant la figure renversée de ce qui s’appelait autrefois la citoyenneté. Un baptême nécessairement provisoire et renouvelable parce que le nouveau citoyen, qui devra toujours produire son certificat, n’a plus de droits” Ibid.

La nuit, le silence. Le faisceau lumineux tel un perce-neige.
La sécheresse des muqueuses.
La langue sur les lèvres.
La tête encombrée, lourde de rêves dormants
La gauche sur la droite, les chevilles
Tympan éveillé d’un ronflement subtil
Le silence, éveil de la pensée
La réflexion perdue, enfouie, diluée
A des milliers de pieds sous terre, au cœur du volcan ultime gronde la révolte
Les fourmis tremblent et activent leur travail parallèle
Le silence n’est jamais perturbé par l’activité des animaux
La chouette et la chauve-souris sont les gardiens de l’immortalité du temps

Respect des éléments

Les lois de la nature n’ont pas besoin de parchemin
Et toi, homme ! Es-tu sûr de suivre la bonne route ?
Je sens les prémices de ta disparition
Tu oublies la connaissance des anciens et tu oublies les anciens eux-mêmes en traitant d'”anciens”
tes propres parents.
Tu décides l’amalgame de la science et de la politique pour servir ta soif de pouvoir
Tu assassines ton semblable et tu l’asservis comme tu veux asservir la nature
Tu supprimes l’amour et le sourire des lèvres de tes semblables à qui tu offres des cadeaux empoisonnés

Aucun animal ne sait faire cela

Tu deviens un leurre, un ersatz d’homme, un courant d’air, un fantôme, un accident de la vie,
un virus pathogène dangereux créateur d’auto-immunité destructrice
Tu crées et transpires la haine qui t’habite et qui boomérangue tes cellules en protéine spike !
La spicule spike qui thrombose tes veines et assèche tes artères
J’ai rencontré des vers plus humains que toi

Écarte-toi de mon chemin bipède rampant et masqué incapable de rébellion.
Tu mérites ton sort !

Nous allons nous occuper de tes bourreaux démiurges
et leur faire nettoyer la boue de cette planète
jusqu’à leur disparition complète

Dr JO