Il paraît que l’artémisinine, alcaloïde de l’artemisia annua (Qinghao) guérit le paludisme.
La Qinghao est connue depuis 168 ans avant JC.
Dans les années 1950, la tisane de qinghao était utilisée pour combattre les épidémies de malaria dans certaines régions de Chine, mais elle ne faisait l’objet d’aucune recherche scientifique.
Jusqu’à maintenant le paludisme était guéri avec l’arsenic et le quinquina. Ce dernier a eu la prérogative et a fait l’objet de traitements préventifs.
Là aussi on a utilisé l’alcaloïde, la quinine et une molécule de Bayer la Chloroquine(1930).
Retirer un principe actif du totum d’une plante n’est pas un acte particulièrement recommandé. Il peut être utile dans certains cas de n’utiliser que le principe actif mais ce dernier aura toujours plus d’effets secondaires que le totum de la plante.
Guérir le paludisme avec de la tisane d’Artémisia ne semble pas être du goût de l’OMS et des laboratoires ainsi que des médecins qui y travaillent ou ont ce qu’on appelle maintenant des conflits d’intérêts.
Comment faisaient nos ancêtres 200 ans avant JC ?
Le grand argument est la contenance en principe actif. Je pense personnellement qu’il suffit de contrôler la teneur du principe actif pour chaque plante utilisée selon des normes à définir et qui sont déjà connues. Ensuite il suffit de faire des études puisque l’industrie pharmaceutique est friande d’études.Mais des études faites par des organismes entièrement indépendants
Une étude en double aveugle entre le totum d’une plante ayant une teneur en principe actif correct et l’alcaloïde seul.
Le docteur Michel Cot directeur de recherche à l’IRD pense que donner le totum de la plante serait donner une “dose insuffisante” et Philippe Deloron qui travaille aussi à l’IRD que “l’intérêt du médicament  est de donner une dose précise de principe actif”. Ce raisonnement peut très bien s’appliquer au totum de la plante dont on peut très bien contrôler la teneur en principe actif .
Quant à l’OMS elle a un argument fallacieux qui est de dire qu’il faudrait boire d’énormes quantité de tisanes.
Tout cela est dit au conditionnel et personne n’a l’idée de dire qu’il est possible de mettre sur pied un contrôle de la plante. Existerait-il des intérêts cachés à cet absence de raisonnement? Les paris sont ouverts.
Dans l’article du Figaro écrit par Cécile Thibert (23 novembre 2018) le Dr Paul-Henri Consigny directeur du centre médical de l’Institut Pasteur se demande si les résistances qui sont survenues avec la quinine dans les années60 ne surviendraient pas avec l’utilisation de l’Artémisine en tisane? Cela voudrait-il dire que pour le Dr Consigny la tisane est efficace?
De plus, je rappelle au Dr Consigny que la quinine est un alcaloïde et que les résistances peuvent se produire aussi avec l’artémisinine qui est aussi un alcaloïde.
Mais les résistances ne se sont produites que parce que la quinine a été utilisée en préventif pour augmenter le chiffre d’affaire des laboratoires producteurs. Si la même chose est faite avec l’artémisinine, le même processus se déclarera.
Il est plus intelligent de prévenir le paludisme en rétablissant les écosystèmes ( grenouilles, poissons larvivores, guppys et poecilia reticulata, chauve-souris,oiseaux, assèchement de certains lieux etc. et de n’utiliser les antibiotiques que comme curatifs. La présence de laboratoires locaux utilisant la plante entière et donnant du travail local semble être la meilleure solution sauf pour ceux qui veulent engranger du pognon sur le dos des gens. N’est-ce pas OMS et consorts?
Que continuent  les Maisons de l’Artemisia à Diamniadio au Sénégal et dans toute l’Afrique.
Visionnez ce document dont je ne prends connaissance qu’à la fin de cet article; il a été tourné le 17 octobre 2017 à Paris. En le visionnant j’apprends qu’ IL N’Y A PAS DE RÉSISTANCE AU TRAITEMENT PAR L’ARTEMISIA PLANTE (ce dont je me doutais), que les études ont été faites et que l’idée simple de mettre la plante à portée de la population est en train de se faire.
Qu’un seul des médecins ci-dessus mentionnés (Cot, Deloron et Consigny les témoins bidons du Figaro) aille au Luxembourg prouver le contraire. Le voyage est payé!
Mais peut -être et sans doute, les laboratoires pour lesquels ils travaillent les payent plus grassement. Honte à eux! Ce sont des menteurs. Ils ne font pas honneur au serment d’Hippocrate, et Cécile Thibert ne fait pas son travail de journaliste.


Soirée avant-première Malaria Business Paris 17/10/17

By docteurJO

Médecin de campagne puis Médecin de ville, acupuncteur, ostéopathe, vice Président de l'I.H.S (Institut Homéopathique scientifique), retraité depuis 2011. Je tiens ce blog qui a pour but de relayer en matière de santé, l'information des lanceurs d'alerte sur l'agriculture, la nutrition, la destruction des écosystèmes planétaires, les dérives de l'industrie pharmaceutiques, etc...

One thought on “Artemisia annua, artémisinine et paludisme”

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