La résistance aux antibiotiques est un sujet d’actualité. Malgré le slogan “les antibiotiques, c’est pas systématique”, trop de médecins continuent à en prescrire larga manu aux enfants et aux personnes âgées. Démunis –  car non formés aux thérapeutiques autres ( homéopathie, aromathérapie, phytothérapie…) – contre les virus responsables des 3/4 des angines, rhino-pharyngites, otites, laryngites, bronchites et consorts ils prescrivent les antibiotiques pour se rassurer et parce qu’il faut bien faire une ordonnance; quitte à proposer à une fille de 8 ans(comme je l’ai rencontré récemment), faisant des angines à répétition malgré l’antibiothérapie, l’ablation des amygdales d’aspect anatomique normal. L’impuissance thérapeutique est responsable d’incompétence.
Mais la résistance aux antibiotiques peut être source d’incidents majeurs. Ainsi une affection nosocomiale résistante aux antibiotiques peut aboutir à une amputation ( Guillaume Depardieu). Des patients peuvent mourir de tuberculose car le bacille de Koch est devenu résistant aux tuberculostatiques.

Pourtant la solution existe depuis le début du XXe siècle. A chaque bactérie correspond un virus qui peut les tuer. Ce virus s’appelle bactériophage. Les bactériophages sont légions, ils ne coûtent rien. On les trouve dans les sols, les eaux de rivière, la mer, les eaux d’égouts. Ils sont présents dans la plupart des végétaux, du tube digestif, les déjections des animaux homeothermes et poïkilothermes. La phagothérapie (utilisation des bactériophages) est très utilisée dans les pays de l’Est et en particulier en Géorgie.
En France la phagothérapie est interdite. Les médecins qui passaient outre tel le Dr Alain Dublanchet ont eu l’ordre d’arrêter cette thérapeutique. La raison est simple. Cette thérapie n’est pas brevetable par l’industrie pharmaceutique. Elle ne peut l’être qu’en mettant plusieurs phages ensemble ce qui est absurde puisqu’il suffit d’un phage par bactérie comme une clef dans une serrure!

Le discours classique tel que le tient Madame Christine Pourcel (Institut de Génétique et Microbiologie d’Orsay), selon lequel “l’utilisation des bactériophages n’a pas fait l’objet d’études approfondies suivant des normes de contrôle établies” et qui nécessite que “la recherche doit repartir de zéro avant de pouvoir éventuellement mettre les phages sur le marché du médicament” est tendancieuse et irrévérencieuse vis à vis des malades.
Tout cela laisse du temps aux laboratoires pour se retourner et contrôler cette thérapeutique qui entre leurs mains sera moins efficace mais rentable. C’est une honte! 

En attendant des cocktails de phage  rentables (Pherecides Pharma)…, si vous avez une infection nosocomiale qui traîne (cutanée, urologique, méningée, osseuse, pulmonaire…), si vous êtes atteint de mucoviscidose, si les antibiotiques sont inefficaces allez à Tbilissi en Géorgie à l’institut Eliava.
Georges Eliava avait travaillé à l’Institut Pasteur de Paris avec Félix d’Herelle qui a découvert les bactériophages (1917) déjà découverts par Frederic Twort (1915).
Vous pouvez aussi contacter le docteur Dublanchet:

http://www.franceinter.fr/personne-alain-dublanchet

Il faut savoir que la thérapeutique par les phages ne présente aucun danger. Il n’y a aucun effet secondaire. Les détracteurs de cette thérapeutique sont de mauvaise foi et ont de toute évidence un intérêt à la dénigrer. Ils sont indignes de leur serment d’Hippocrate. 

Dr JO