Le diagnostic de cancer est très souvent effectué par le médecin traitant. Ce dernier envoie son patient consulter un cancérologue qui affine le diagnostic en particulier sur le plan anatomo-pathologique et qui pratique un bilan d’extension. Fort de ces résultats, il prescrit un traitement basé sur un protocole bien déterminé. Le protocole est une méthode standard. Tel(s) produit(s) pour tel cancer. Bien sûr, les produits changent car les laboratoires mettent sur le marché de “nouvelles” molécules dites “innovantes”. En fait elles sont rarement innovantes au sens stricto sensu du terme. Quand une molécule tombe dans le domaine public, le laboratoire perd le brevet et change par exemple, une double liaison dans la formule chimique, pour sortir une molécule semblable traitée d'”innovante”. En matière de cancer on attend toujours les molécules qui guérissent. Parfois, ce sont ces mêmes molécules aux effets secondaires prodigieux qui avancent le trépas du patient (souvent très patient).

Exemple d’un protocole “bien mené” par un cancérologue pressé et peu courtois.

Un de mes patients est atteint d’un cancer de la verge localement avancé contre indiquant dit-il, toute intervention chirurgicale. Il existe une extension loco-régionale sans métastase à distance. Le cancérologue consulté à l’hôpital Cochin prescrit (en fonction du poids) des perfusions de Gemox (Oxaliplatine/Gemcitabine).
A la deuxième perfusion, mon patient est resté paralysé 24h. Il le signale au cancérologue qui lui conseille de continuer. Prudent, mon patient pratique la troisième séance 3 semaines après la deuxième au lieu des 15 jours préconisés. Le lendemain de la perfusion, il tombe chez lui, et reste paralysé 3 jours par atteinte neuropathique périphérique. Epuisé, il ne désire pas retourner faire un tel traitement. Trois lettres envoyées au cancérologue, très courtoises, très polies, et très bien explicitées (mon patient est avocat international) resteront sans réponse. Une telle attitude de la part du cancérologue ne fait que confirmer la façon dont il considère ce patient (et pourquoi pas tous ceux qu’il soigne), qu’il faisait attendre une heure et demi sur une chaise avant de le recevoir. Imaginez la souffrance que cela entraîne avec un cancer aussi mal placé… Il répondit à mon patient le lui signalant gentiment, qu’il lui faisait perdre son temps…

J’étais présent lors de la première consultation (j’avais accompagné mon patient). J’ai demandé à ce cher confrère pourquoi il n’utilisait pas la Bléomycine qui a des résultats très intéressant dans ce type de cancer. Il m’a répondu: “c’est dépassé, ça ne se fait plus”. Sauf si évidemment on veut essayer un “protocole” et effectuer des statistiques.

Le cancer (les cancers) est une véritable épidémie et les services de cancérologie sont débordés. Rares sont les cancérologues qui osent mettre en cause l’environnement, les engrais chimiques, les pesticides et qui dénoncent cette épidémie tels les Professeurs BELPOMME, JOYEUX ou le docteur Thierry BOUILLET.

Ils préfèrent rester à la botte des laboratoires pharmaceutiques et se taire. Personne ne les empêche de rester humains (certains le sont heureusement). N’oublions pas que les cancérologues n’ont pas de cabinet en ville et qu’ils sont financièrement dépendants. Ils ont l’avantage d’être les seuls à pouvoir prescrire les remèdes qu’on leur impose, car si le médecin traitant fait le diagnostic, il n’a plus droit à la parole et ne peut prescrire un remède anticancéreux que s’il a déjà été prescrit par un cancérologue…

Pour essayer d’éviter l’épidémie de cancer, mangez des fruits et des légumes biologiques, pratiquez une activité sportive régulière et évitez les conflits.