Voici un article de Sylvie Simon à lire avec attention afin d’être informé. L’Afrique a besoin davantage de maçons et de plombiers que de médecins.

Dr JO

Les relances constantes de l’Unicef 15.04.2013

  Nous recevons tous des publicités de l’Unicef nous incitant à donner toujours plus pour « sauver » les enfants des pays les plus pauvres de la planète, Grâce aux « précieux vaccins » qui vont les protéger « pour toute leur vie ». 

Ces dépliants nous informent que l’arrivée des vaccins est un événement attendu avec impatience dans les villages, car il va sauver « 30 % des enfants de la planète ».

On se demande si l’Unicef procède ensuite à un suivi de la population vaccinée pour savoir ce qui attend ensuite ces enfants « enfin sauvés ».
Les responsables devraient lire les rapports multiples d’effets secondaires graves ou mortels qui succèdent à ces périodes de vaccinations.

Ainsi, le plus récent concerne la vaccination contre la méningite à Gouro, dans l’Est du Tchad en décembre 2012, qui a conduit à l’hospitalisation de 38 enfants.

Une équipe a vacciné une centaine d’enfants et adultes âgés de 1 à 29 ans, contre la méningite A, avec le menAFRIVAC.Selon les parents, dès le premier jour, trois enfants sont tombés malades avec des convulsions, vomissements, maux de tête, diarrhée et autres effets inattendus qui ne figuraient pas sur la fiche d’effets secondaires dont disposait l’équipe.


Surpris par cette avalanche d’accidents, les parents ont fait part de l’état de leurs enfants à l’équipe médicale qui a continué à vacciner. Ensuite, d’autres cas se sont produits et le petit dispensaire de Gouro a été débordé par des enfants paralysés. Les scènes décrites par la presse tchadienne sont impressionnantes : les enfants se seraient mis à gémir juste après la vaccination, à convulser, à faire des mouvements incontrôlables. D’après le journal N’Djamena Matin : « Rien que pour stabiliser les enfants, il fallait 3 à 4 personnes. Paniquée par la tournure que prenaient les faits, l’équipe a pris la poudre d’escampette. » Et le 12 janvier, le journal d’opposition Al Wihda demandait : « Pourquoi a-t-on vacciné 500 enfants dans une région qui ne dispose que d’un médecin, et qui n’a été capable de fournir des conseils ou de traiter les effets indésirables du vaccin qu’une semaine plus tard ? »

À la demande du ministère tchadien de la Santé, quatre experts de l’OMS ont remis un rapport le 21 janvier 2013, mettant hors de cause le vaccin MenAfriVac, dont le lot « ne présentait pas de défaut » et est « utilisé dans toute la région ».

Contacté par Rue89, le Dr. Patrick Zuber, responsable de la sécurité des vaccins à l’OMS, a affirmé que quelque 100 millions de doses de ce vaccin contre la méningite ont été administrées dans la zone qui va du Sénégal à la Somalie, où cette épidémie sévit de manière saisonnière. Ce vaccin a « un très bon profil de sécurité, des réactions fébriles occasionnelles et locales peuvent survenir mais il n’y a jamais rien eu de grave ». Il n’a rien trouvé de mieux à dire que ces crises « sont déclenchées par le bruit, les visites de personnes étrangères et la survenue de crises chez d’autres patients ». Pour lui, il s’agit d’une réaction psychogène de masse. « Par exemple, deux ou trois enfants vont décrire des crampes horribles, et ça va faire boule de neige. »

Malgré le ridicule déni des « experts », les enfants étaient sains avant cette inoculation qui provoqua la paralysie. Mais il faut noter que c’est l’OMS qui prescrit les vaccins et analyse les incidents, ce qui ne laisse guère penser à une grande indépendance.

Depuis plus de vingt ans, les pays « développés » envoient des vaccins dans les pays pauvres, où les enfants meurent de faim et de manque d’hygiène, au lieu de les aider à avoir des adductions d’eau propre ou de la nourriture.
Les campagnes de vaccination servent trop souvent à des fins politiques, économiques ou militaires, et trop souvent aussi les populations sont considérées comme des cobayes.

Déjà, le 20 janvier 1996, le journal Le Point signalait qu’en Inde 80 millions d’enfants avaient été vaccinés contre la polio en deux jours par le vaccin oral. Cette campagne massive qui a nécessité 500 000 postes de vaccination, 2 millions d’agents et 10 millions de volontaires a été menée comme une opération militaire contre de dangereux terroristes, toujours pour le bien des populations.

À présent, les docteurs Neetu Vashisht et Jacob Puliyel, du service de Pédiatrie à l’hôpital St Stephens de Delhi, confirment ces constats ignorés du grand public et déclarent à leur tour dans le Indian Journal of Medical Ethics du mois d’avril 2012 que le « bénéfice financier promis depuis longtemps au pays en éradiquant le poliovirus n’arrivera jamais. », car ces médecins savent bien que cette éradication est impossible.

L’OMS affirme que 5 millions d’enfants ont été épargnés de la paralysie et il est instructif d’apprendre d’où ils tirent de tels chiffres. Selon le Dr Jacob Puliyel, en 1988, il y a eu 32 419 cas de poliomyélites paralytiques. De façon arbitraire l’OMS a augmenté dix fois ce chiffre sous le prétexte de sous-déclarations, annonçant ainsi 350 000 cas. En 2004, avec le changement de définition, seules les cultures de paralysies positives au virus furent considérées comme des polios et il en resta donc 2 000. Si l’on enlève ces 2 000 cas des 350 000 déclarés, il reste donc 348 000 enfants sauvés de la paralysie cette année-là. Voilà comment on manipule les statistiques.

En Inde, prise en exemple pour promouvoir la vaccination en Afrique, seules les infections causées par la souche du virus sauvage P1 ou P3 sont comptabilisées. D’après les experts, le virus vaccinal peut muter vers une forme paralytique car, après avoir été excrété par les enfants vaccinés, le virus du vaccin oral a regagné sa neurovirulence et circule dans l’environnement avec la capacité de répandre la maladie. Et ce constat est d’autant plus inquiétant que le virus transmis par le vaccin est 3 ou 4 fois plus fréquent que le virus sauvage. Étant donné que la polio se propage par la voie fécale dans des pays pauvres et privés d’hygiène, se concentrer sur le système sanitaire et la nutrition serait bien plus sage que fournir des vaccins à des gens qui n’ont pas de quoi se nourrir convenablement, mènent une vie précaire dans un contexte sociopolitique incertain, et cette nouvelle épidémie de virus vaccinal démontre magistralement que le remède est pire que le mal. Cette maladie est cliniquement comparable à la polio paralysante mais deux fois plus mortelle. Comme le signale justement One Click : « Les enfants sont paralysés par le vaccin qui est censé les protéger en Inde et partout ailleurs. C’est l’un des plus grands scandales de ces dix dernières années et il s’étend sans cesse. »

Les experts chargés du contrôle de la polio sont très inquiets car aussi longtemps qu’on persistera à répandre le virus sauvage atténué mais vivant, les enfants fragiles seront des sujets à risques, comme l’expliquent deux experts des CDC : Stephen Cochi and Robert Linkinsdans le Journal of Infectious Diseases. On persiste à utiliser le vaccin oral à virus vivant (supprimé dans les pays « riches »), sous le prétexte que le vaccin inactivé est beaucoup plus cher, 3 dollars la dose, et plus difficile à administrer que le vaccin oral qui ne coûte que 0,15 dollar la dose.  

En 1988, l’Assemblée mondiale de la Santé (WHA) a défini l’éradication de la poliomyélite comme « l’interruption de la transmission du poliovirus sauvage à l’échelle internationale ». Toutefois, les plus récentes données scientifiques montrent que l’éradication de la poliomyélite nécessite également l’arrêt de l’utilisation systématique du vaccin, sinon la réintroduction continue des poliovirus, même atténués par la vaccination, aboutira à des épidémies de poliomyélite générées par l’existence de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (cf.  Courrier international, n° 536 du 8 février 2001). Après l’éradication du virus sauvage, le virus vaccinal pourrait emprunter les mêmes routes par le biais des eaux usées, ce qui permettrait aux épidémies de persister. Loin de constituer un barrage protecteur vis-à-vis des non-vaccinés, les vaccinés sont au contraire dangereux car ils peuvent contaminer le reste de la population, en étant porteurs et transmetteurs de virus poliomyélitiques par voie intestinale.

En résumé, en 2008 il y a eu 1655 cas de virus sauvage contre 1315 en 2007, et 79 cas de poliovirus dérivés de souches vaccinales contre 72 en 2007. En début d’année, l’OMS espérait éliminer le type 1 de poliovirus par le vaccin monovalent, jugé beaucoup plus efficace que le trivalent, pour s’attaquer ensuite au type 3. À sa grande déception ( ?), non seulement le type 1 n’a pas disparu, mais il a progressé puisqu’il est passé de 321 cas en 2007, à 984 cas en 2008.

À peine publiés, les bilans sont périmés et l’OMS ne sait plus où distribuer le vaccin. Ainsi, « l’éradication » déjà promise par l’OMS pour l’année 2000 n’est pas pour demain, en dépit des vaccinations de masse pratiquées dans tous ces pays.

Roland Sutter, directeur du service d’éradication de la polio au CDC d’Atlanta, l’a reconnu après la survenue de cas de polio au cours d’une campagne de vaccination aux Caraïbes : « Il est clair que la sonnette d’alarme a été tirée. » Malgré cette sonnette d’alarme, on persiste à vacciner à tour de bras les populations pauvres en leur faisant miroiter des résultats entièrement faussés.

 Actuellement, de très nombreux cas d’épidémies de poliomyélites surviennent lors de campagnes de vaccination contre cette maladie. C’est arrivé en 1986, dans une zone d’Afrique de l’Ouest qui avait respecté les recommandations de l’OMS en pratiquant sur une grande échelle la vaccination de cette maladie que l’on estimait alors en voie d’éradication. Comme l’indiquait Le Monde du 2 février 1987, près de deux cents des enfants que l’on pensait correctement vaccinés ont contracté la maladie, certains en sont morts.

C’est arrivé en Inde en 2001, dans l’état de Bihar, où 19 enfants âgés de 7 à 49 mois ont été atteints par la maladie bien qu’ils aient reçu de une à dix doses de vaccin antipolio. D’après les experts pédiatres – dont Imran Khan, Indo-Asian News Service et G Vinayak à Guwahati – il serait possible que le virus attaque les enfants même vaccinés si leur système immunitaire est affaibli comme c’est presque toujours le cas dans ces pays, car ils ne développeraient pas d’anticorps. C’est aussi arrivé en Angola, le 23 août 2005, où 7 cas de poliomyélite ont été notifiés alors que la maladie était absente du pays depuis 2001.

Au Yémen et en Indonésie, en 2005, les épidémies ont continué de progresser et l’OMS s’est inquiétée que le virus se répande dans d’autres parties de l’Asie du Sud-Ouest. Quant au Nigéria, avec 770 cas signalés en 2005, on a totalisé 40 % de vaccinés.

Ces propos inquiétants n’ont jamais été repris par les medias français, qui ignorent aussi les travaux du Dr Morton Klein, de Philadelphie, lequel souligne que 95 % des gens sont naturellement immunisés contre la poliomyélite en dehors de toute vaccination.

Aussi, on s’entête à nous raconter que la polio est en voie de disparition, alors que c’est loin d’être le cas, et depuis cette « disparition » dans les pays où la vaccination règne en maître incontesté, les méningites virales ont explosé. Voilà comment on « éradique » certaines maladies grâce à l’industrie du médicament. L’incidence des méningites est montée en flèche alors que les cas de polio diminuent spectaculairement, portés au crédit de la vaccination.

On constate donc qu’une vaccination peut déclencher un énorme accroissement de virus normalement saprophytes qui détrônent ainsi d’autres types viraux. Ce déséquilibre écologique se traduit en outre par une modification dans le comportement des virus inoffensifs qui peuvent devenir pathogènes. Pourquoi alors perturber la symbiose qui s’est établie entre l’hôte et le virus ?

En contradiction avec les affirmations de l’Unicef et selon les docteurs Neetu Vashisht et  Jacob Puliyel : « le gouvernement indien a dû financer une campagne très onéreuse, qui a coûté au pays 100 fois plus cher que la valeur de la subvention initiale. […] Pour le pays, cette action a été extrêmement couteuse, à la fois en terme de souffrance humaine que monétaire. Il serait intéressant de calculer ce qu’on aurait pu faire si ces 2 milliards et demi de dollars destinés à essayer d’éradiquer la polio avaient été consacrés à purifier l’eau, à améliorer les conditions sanitaires et à l’immunisation de routine. »

Ces auteurs ont noté qu’en 2011, tandis que l’OMS clamait l’éradication de la polio en Inde, non seulement les symptômes de paralysie associés aux vaccins antipolio  vivant sont pires que ceux générés par le virus sauvage, mais ils peuvent également accompagner d’autres effets négatifs comprenant des dommages neurologiques. (Revoir sur ce blog l’article très détaillé concernant la polio et son remplacement par « la paralysie flasque aigüe).

Ils ont conclu que ces vaccinations répétées chaque mois doivent cesser. « Nous ferions mieux de dépenser notre argent en contrôlant la poliomyélite en dessous d’un niveau acceptable plutôt que d’essayer d’éradiquer la maladie. »

Ils ont aussi fortement critiqué l’OMS et Bill Gates qui doivent bien savoir que ce projet est irréalisable. « Inciter les pays pauvres à dépenser leurs maigres ressources pour un rêve irréalisable depuis plus de dix ans est contraire à l’éthique ».

Autre exemple flagrant : en Afrique, le Niger et tous les pays limitrophes sont sensibles aux épidémies de méningites entre novembre et février. Or, en 1995, une épidémie de méningite cérébro-spinale a sévi au Niger. Les services officiels ont entrepris les séances de vaccinations en février et les organisations humanitaires ont fourni début mars plus de deux millions de doses.

Résultats :

Le 28 février : 2 000 cas déclarés, dont 233 décès.

Le 3 mars : 5 000 cas, dont 500 décès.

Le 16 mars : 8 800 cas, dont 874 décès.

Le 22 mars : 10 000 cas, dont 1 000 décès.

Le 23 mars : 12 645 cas, dont 1 300 décès.

Le 29 mars : 15 000 cas, dont 1 500 décès.

Le 7 avril : 22 000 cas, dont 2 192 décès.

Le 23 mai : 40 000 cas, dont 3 200 décès.

À partir de la fin mars, alors que la campagne de vaccination était pratiquement terminée et la protection réputée effective au bout de huit jours, on remarque peu de différence entre les décès par rapport aux cas déclarés (environ 10 %, sauf en mai), ce qui prouve bien l’inutilité de ces vaccinations de masse « tant attendues » en Afrique.

Ces constats ne sont jamais pris en compte car pourvoir ces pays d’hygiène et d’eau potable ne rapporte pas d’argent aux grandes entreprises pharmaceutiques et n’intéresse ni Bill Gates, ni l’Unicef, ni l’OMS, qui a montré ses liens avec l’industrie et ses capacités de cacher la vérité en toute impunité au cours de la désastreuse campagne contre le virus H1N1. Comment peut-on encore faire confiance et accorder le moindre crédit aux fabricants de vaccins qui se sont garantis de l’impunité en cas d’accidents ?

Et lorsque nous aurons plus ou moins remplacé la polio par des maladies iatrogènes aussi graves, plus mortelles, et plus fréquentes, que feront l’OMS, Bill Gates & co ? Car il n’y aura pas évidemment de vaccins contre ces maladies.

Quant à Michèle Barzach, actuellement Présidente de l’Unicef qui fait une promotion scandaleuse des vaccins et qui fut aussi Présidente de la Fondation GlaxoSmithKline  – l’un peut expliquer l’autre – , elle affirma alors qu’elle était ministre de la Santé que le nuage de Tchernobyl n’avait pas contaminé la France et qu’il n’y avait aucune précaution particulière à prendre pour sauvegarder la santé publique. Elle a aussi pris une position indéfendable à l’époque de « L’affaire Lagarde », qui a défrayé la chronique judiciaire et médicale dans les années 1990. Accusé à tort d’exercice illégal de la biologie et incarcéré à Nice, le docteur Lagarde a été relaxé après 45 jours de détention, au terme de longues batailles juridiques. Il a obtenu la condamnation du Conseil de l’Ordre des Médecins et de la France par la Cour de Justice Européenne, obtenant ainsi réparation des dommages et intérêts. L’opinion publique ainsi que ses nombreux patients ont participé activement à sa réhabilitation. Actuellement, le Docteur Lagarde dirige un centre privé d’oncologie en République de Saint-Marin.

Parmi ses accusateurs, Michèle Barzach a fait preuve d’une extrême virulence et a gravement enfreint les lois de la République, oubliant les présomptions d’innocence tout en mélangeant les pouvoirs, celui de la Santé et celui de la Justice. « J’ai un dossier très clair sur l’activité du Docteur Lagarde et de son acolyte », déclara-t-elle alors. C’est une faute aussi grossière que grave et qui pour le moins révélait son incompétence. De surcroît, elle a enfreint les lois du code de déontologie médicale puisqu’elle est elle-même médecin. Comment faire encore confiance à ceux qui jugent sans savoir ?

 Sylvie Simon

Sources :

http://www.omsj.org/blogs/polio-gone-but-vaccines-will continue

http://web.archive.org/web/20070101050531   

http://www.vaclib.org/basic/polio/polio1.pdf

http ://www.vaclib.org/basic/polio/polio2.pdf

Indian Journal of Medical Ethics Vol IX no 2 April – June