A propos de nutrition voici quelques mises au point:

–        Aoste est une marque commerciale déposée. Jambon Aoste est fabriqué par le géant américain Smithfield Foods (Justin Bridou, Cochonou, et Weight Watchers). RIEN à voir avec le jambon italien avec l’appellation d’origine protégée (AOP) “Vallée d’Aoste Jambon de Bosses”, qui protège, depuis 1996 je jambon de montagne italien. NE confondez pas!

–        Les escargots de Bourgogne viennent en majorité d’Ukraine, de Pologne, de Biélorussie et de Chine. 2% seulement de ces gastéropodes sont sortis de leur coquille dans l’ Hexagone.

–        La culture de la moutarde a été abandonnée en Bourgogne. Aussi les graines viennent du Canada (80%), des USA, de Hongrie, de Roumanie et du Danemark. Pour être naturalisée dijonnaise, une moutarde doit simplement être issue d’ “une pâte fabriquée avec des produits tamisés ou blutés“. C’est Unilever qui fabrique aussi bien de la moutarde que de la lessive qui est le numéro 1 mondial de la moutarde de Dijon, avec ses marques Maille et Amora (c’est comme le cacou Lajaunie qui appartient à Mondelēz International (anciennement Kraft Foods).

 –        Le camembert fabriqué “en” Normandie peut s’affranchir d’un contraigant cahier des charges qui est imposait au camembert “de” Normandie qui bénéficie d’une  AOP depuis 1996; à savoir un lait de vache normande à la nourriture surveillée, non pasteurisé, donc au lait cru, fabriqué à la louche. Lactalis (Président) et la coopérative d’Isigny Sainte-Mère  sont des camemberts fabriqués “en” Normandie et non “de” Normandie et ne bénéficient pas de l‘AOP (Appellation d’Origine Protégée).

  –       Autre entouloupe: l’huile d’olive “de Provence”. Il n’existe aucune appellation de ce genre. Elle est vendue à 14 euros le litre aux estivants. En réalité, c’est de l’huile espagnole qui ne devrait pas coûter plus de 4 euros. Cherchez l’erreur.

  –       Une bonne partie de la charcuterie corse certifiée “100% corse”, utilise des porcs sud-américains comme matière première du saucisson d’âne.

Voilà, ceci n’est qu’une petite partie de l’iceberg qui prend le consommateur comme dindon de la farce.

Restez vigilants, défendez-vous!

Source: le Palmipède