Une chimiothérapie pour cancer du sein coûte entre 6000 et 32000 euros selon la molécule utilisée. Avec les médicaments dits “innovants”, le coût varie de 80 000 à 116 000 euros.
Ce n’est pas la valeur intrinsèque de la molécule qui coûte cher mais l’industriel du médicament qui cherche à maximiser son retour sur investissement. Vous avez bien lu; l’industriel ne cherche pas à rentabiliser correctement selon des critères bien définis, avec un arbitrage contrôlé par le ministère de la santé afin de limiter le fameux “trou” de la sécu (trou qui pour Jacqueline Beytout est factice). Pas du tout, il veut maximiser, c’est à dire qu’il n’a aucune limite; il taille, il rogne ou ne rogne pas, c’est selon,  il décide avec l’aval d’un ministère à sa botte.  La thermothérapie anticancéreuse qui a fait ses preuves est passée sous silence bien entendu et n’est utilisée que dans de rares lieux tel que l’Institut Paoli-calmettes. Elle ne rapporte rien aux laboratoires.
http://www.institutpaolicalmettes.fr/cancer-et-soins/equipes-et-unites-de-soins/imagerie-medicale/limagerie-interventionnelle-therapeutique/les-thermotherapies/

La Haute Autorité de Santé (HAS) est censée faire faire une évaluation médico-économique de l’intérêt de chaque nouveau médicament, mais elle n’en a jamais refusé un seul pour des motifs économiques. Elle est donc elle aussi bel et bien liée à l’industrie. La HAS n’a plus de président depuis 4 mois et tout le monde s’en fout (puisqu’il ne sert à rien). Le Comité économique des produits de santé (CEPS), organisme interministériel placé sous l’autorité conjointe des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et de l’économie, est principalement chargé par la loi de fixer les prix des médicaments et les tarifs des dispositifs médicaux à usage individuel pris en charge par l’assurance maladie obligatoire. Et bien le CEPS négocie EN TOUTE OPACITÉ les prix avec les industriels et ce n’est pas Agnès Buzyn qui y trouve à redire…
Il y a 1 an, 110 cancérologues français lançaient un “Appel” dans le Figaro contre l’explosion “injustifiée” du coût des traitements. L’un des initiateurs de l’Appel, le professeur Jean-Paul Vernant souligne que “l’industrie pharmaceutique détermine ses prix en fonction de ce que le marché est prêt à payer”
Les 110 demandaient “un système d’arbitrage des prix plus démocratique et plus transparent (ils sont gentils NDLR), en y associant de façon structurelle des représentants des patients et des professionnels de santé”.
Marisol Touraine n’a rien fait (a t-elle consulté un ORL?). Agnès Buzyn, son clone, du haut de son sourire suffisant et bien pensant, ne fait rien (quelle est l’adresse de l’ORL?). Pourtant, elle sait. Elle connaît parfaitement le dossier, elle qui a dirigé l’Institut national de cancer (elle connaît donc parfaitement les dirigeants du marché du cancer) et brièvement (mais suffisamment pour la cautionner), la HAS.
La boucle est bouclée, l’industrie trouble du médicament et en particulier celle du cancer (mais aussi des vaccins) nage en eau claire.

Bonne soirée

Dr JO

By docteurJO

Médecin de campagne puis Médecin de ville, acupuncteur, ostéopathe, vice Président de l'I.H.S (Institut Homéopathique scientifique), retraité depuis 2011. Je tiens ce blog qui a pour but de relayer en matière de santé, l'information des lanceurs d'alerte sur l'agriculture, la nutrition, la destruction des écosystèmes planétaires, les dérives de l'industrie pharmaceutiques, etc...

One thought on “LE COÛT DU CANCER”
  1. Je suis entourée de cancers et de cancéreux, mais bien sûr, je n’ai pas le monopole de cette situation, et c’est “hélas” qu’il faut dire. La première personne à décéder du cancer dans ma famille était une de mes grand-tantes, cancer du pancréas, à une époque où la médecine classique ne proposait rien (aujourd’hui, elle propose, mais je n’ai pas l’impression que ça serve plus). Cette femme, en tout cas, est morte en maison de retraite pseudo-médicalisée dans des souffrances atroces (ils n’avaient pas de morphine, un médecin généraliste venait de temps en temps, pas formé à ce type de pathologie. La deuxième personne à décéder d’un cancer du pancréas a été ma tante. Ils l’ont opérée pour faire une dérivation, la tumeur empêchait l’écoulement de la bile, elle avait donc un ictère. Elle croyait qu’on lui avait enlevé sa tumeur, comme ils l’avaient fait quelques années auparavant pour son cancer du sein. Je me souviens avoir tenté de la convaincre de changer d’alimentation, dans la mesure où je m’étais imprégnée des travaux du Dr Kousmine. Elle ne l’a pas fait, mais je crois que ç’aurait sans doute été trop tard, de toute manière.
    Suite à la prise pendant 12 ans du THS dans sa version la plus agressive, ma mère a développé un cancer de l’utérus. Problème en apparence réglé suite à l’ablation, puis à une curiethérapie, que je lui avais déconseillée parce que j’avais lu des statistiques américaines prouvant que le bénéfice est proche de 0. Je suis intimemement convaincue que les radiations sont à l’origine de son second cancer, développé juste à côté du site de traitement, dans le colon. Entre temps, décès de mon père d’un cancer de la prostate, non opérable, traité d’abord par une hormonothérapie qui a fait “flamber” la tumeur (qui a dit que les oestrogènes sont des hormones de croissance, déjà ?), puis par de la chimiothérapie : d’abord les chimios de dernière génération, puis les fameuses moutardes azotées.
    On lit sur les sites des détracteurs des thérapeutiques alternatives que les patients qui ont renoncé à la médecine officielle pour se livrer aux pratiques non officielles sont décédés dans des souffrances atroces. Je peux témoigner que tous les membres de ma famille qui sont morts du cancer après avoir été soignés (?) par les oncologues sont morts dans des souffrances atroces. Qu’elles soient psychologiques ou physiques, ou les deux.
    Je pourrais ajouter les exemples de collègues et d’amis, eux aussi décédés du cancer, et pour beaucoup d’entre eux, abandonnés par la médecine officielle qui les repousse vers des soins palliatifs ou des hospices divers dès lors qu’ils ont épuisé leur arsenal de chimio.
    Ce que j’ai observé : l’opération pour ablation de la tumeur semble avoir un certain sens, mais à court terme. On ne soigne que le symptôme (la tumeur), mais pas la cause. Donc le cancer revient ailleurs. La chimiothérapie est une catastrophe et transforme les derniers mois (ou années selon le cas) de la personne en un enfer. Vaut-il mieux vivre 6 mois à peu près normalement ou dans un corps empoissonné, en proie au déclin plus ou moins lent mais inexorable qui conduit à une mort induite non par la tumeur, mais par les produits/poisons de chimiothérapie ? (généralement la rupture d’un vaisseau sanguin, en d’autres termes, on meurt en se vidant de son sang, à l’intérieur de soi : ça fait penser aux abattoirs, c’est une autre forme de boucherie, plus subtile, elle ne se voit pas au grand jour).
    Toutes ces précisions pour expliquer que bien sûr, je cherche toutes les infos possibles sur le cancer, ayant moi-même partagé durant un temps (assez long) toutes les erreurs alimentaires et les errements du comportement de ces personnes.

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