La prévention ne rapporte pas d’argent et n’intéresse pas l’industrie pharmaceutique (Professeur PEZERAT toxicologue, Directeur de recherche au CNRS).
Lors du congrès annuel de l’ASCO (Association américaine de cancérologie), 1000 conférences sont programmées. Toutes sont uniquement axées sur le traitement des cancers. Toutes les communications sans exception, sont pilotées par les laboratoires qui en contrôlent le contenu. Le chiffre d’affaire lié aux traitements anticancéreux a été multiplié par 2 entre 2004 et 2006.
Le dernier né des anticancéreux vendu en France par NOVARTIS PHARMA SAS est l’IMATINIB (GLIVEC). Il est utilisé pour soigner la LMC (Leucémie Myéloïde Chronique). C’est un inhibiteur de protéine-tyrosine kinase qui inhibe puissamment (mais pas assez pour obtenir la guérison définitive), la tyrosine kinase Bcr-Abl au niveau cellulaire in vitro et in vivo. Le prix de la boite de 30 comp à 400mg (1 comp par jour) est de 2557, 53 Euros par mois. Le Glivec a rapporté déjà plus de un milliard de dollars par an. Il doit être pris à vie…

L’objectif de l’industrie scientifique est de convertir le cancer en une maladie chronique au même titre que le diabète,l’hypertension artérielle dite essentielle ou le Sida.
LES VRAIS PROBLÈMES NE SONT JAMAIS ABORDÉS

Il n’existe aucune analyse des milliers de molécules lancées dans l’environnement.
La cartographie du cancer n’est pas faite (il existe 50% de cancer en plus dans le Pas de Calais qu’en Midi Pyrénées).
La recherche s’obstine à vouloir décrypter le gène du cancer sans s’occuper de la prévention.

UNE TELLE POLITIQUE EST-ELLE ADMISSIBLE

Quand la course au profit va t’elle s’arrêter?