La thérapie cellulaire: Industriels et investisseurs mettent des centaines de millions dans cette nouvelle approche. Les grands laboratoires pharmaceutiques ( Novartis, GSK, Pfizer) cherchent à se positionner sur cette thérapie d’avenir (immunothérapie par thérapie cellulaire) qui donne des résultats étonnants avec des cas de guérison à la clef.
Mais, cette approche ne va pas remplacer les médicaments explique Lamia BOUDIAF directrice médicale de Novartis oncologie France. Le protocole, qui s’apparente à celui d’une greffe, sera plutôt utilisé en dernier recours chez des patients pour lesquels il n’y a pas d’autre solution.
Pourquoi donner un traitement d’emblée qui risque de guérir un patient cancéreux quand on peut lui refiler des médicaments aux effets secondaires multiples, aux résultats aléatoires mais assurément rentables pour le vendeur (Dr JO).

Quoiqu’il en soit le but n’est pas de guérir le cancer mais de se faire “des couilles en or”. Ainsi l’un des investisseurs déclare:
” Ce sont les données les plus enthousiasmantes que j’ai jamais vues en vingt cinq ans de carrière dans le domaine du biotech”

Il parle évidemment de la rentabilité et non de la guérison des patients. D’ailleurs le titre de l’article des échos écrit par Catherine DUCRET est: “Cancer: les laboratoires misent gros sur la thérapie cellulaire”.  
Si celle-ci (la thérapie cellulaire) guérit parfois, c’est un accident de parcours “à la clef” et un argument d’utilisation et de prescription. Il ne manquerait plus qu’elle guérisse à tous coups… elle serait alors abandonnée.

Bonne journée

Dr JO