Les multinationales obtiennent des autorisations commerciales très rapidement sur des études similaires à celle du Professeur Gilles-Eric-Séralini qui a strictement respecté le protocole recommandé par l’OCDE  à savoir la race des rats, leur mode de nourrissage, et le nombre de paramètres étudiés. Mais ces pauvres rats font soi-disant facilement des tumeurs mais après trois mois, là où justement s’arrête l’expérimentation de Monsanto et consorts. Il faut savoir que aucun dossier de demande d’autorisation d’OGM déposé par les multichoses ne comporte une étude de puissance statistique.
Les critiques concernant le protocole utilisé par le Pr Gilles-Eric séralini n’ont jamais été exprimées à l’encontre des études qui ont permis d’obtenir des autorisations commerciales et qui ont été menées de façon similaire.
Il y a donc deux poids, deux mesures selon que ces études présentent des résultats en faveur ou en défaveur des OGM.
De plus les dossiers d’autorisation des PGM ne sont jamais publiés in extenso. Sans cette transparence, aucune contre-expertise ne peut être menée.
Cela est grave car ceux qui donnent les autorisations deviennent complices pour des raisons connues qu’il serait bon d’établir.

Mais comme le souligne très bien Inf’OGM, le vrai débat est celui du rapport avantages / inconvénients d’une PGM.
A mon humble avis les PGM apportent de toute évidence plus d’inconvénients que d’avantages. Je dirais même que les avantages sont nuls (sauf si l’agriculteur est un fainéant) et les inconvénients multiples mais surtout dangereux et irréversibles (et là il n’existera hélas pas de condamnation capable de réparer le préjudice causé par ces impétrants assassins) pour la biosphère.

DR JO