En décembre 2011, la police italienne démantèle un énorme trafic (de la mafia), de faux produits bio. Céréales et fruits secs d’origine roumaine revendus avec de faux documents quatre fois plus cher à des grossistes. Le trafic durait depuis 5 ans. Parmi les fraudeurs, cinq dirigeants italiens d’entreprises agroalimentaires et (tenez-vous bien), deux responsables de certification censés contrôler la filière bio. 

32% du bio en France est importé. Vous avez donc 32% de produits à boycotter; mais cela ne résoudra pas le problème puisque la législation actuelle permet de faire du bio industriel. Le label AB ne signifie plus grand chose. Les contrôles effectués par les organismes habilités à donner le label AB sont rarement des contrôles d’analyse. Ils contrôlent un cahier des charges mais rarement la qualité intrinsèque des produits. Ce qui a permis à cette mafia d’écouler de faux produits bio pendant 5 ans. Et il existe sans aucun doute d’autres affaires de ce genre non découvertes. Et je pense même qu’elles doivent être nombreuses depuis que les grands groupes tels que Danone, Nestlé, Syngenta ou même Monsanto font du bio. C’est de la récupération. 
Le label AB a été créé en 1985 et est la propriété du ministère de l’agriculture. L’agence bio créée le 15 octobre 2001 par Mrs Glavany et Cochet idem.

Tout ces organismes ne sont pas fiables car ils doivent appliquer les normes européennes qui sont émises par des gens aux ordres des lobbies agroalimentaires. En fait c’est le savoir faire et la conscience des producteurs qui comptent. Ceux-ci devraient se regrouper et créer leur propre label indépendant avec publication annuelle d’analyses effectuées par des gens tels que Claude et Lydia Bourguignon.