Les isolats de blé sont des néoallergènes alimentaires issus des procédés de fabrication de l’industrie agroalimentaire, résultant de la déamidation du gluten. Ils sont utilisés pour leurs propriétés liantes (émulsifiants, épaississants, gélifiants) et sont ainsi retrouvés dans des produits alimentaires complexes en particulier dans les produits de charcuterie et viandes reconstituées, mais aussi dans certaines soupes et sauces industrielles et dans les pâtes sèches. Egalement dans les vins comme clarifiants. Ils sont présents dans certains produits cosmétiques (crèmes pour le visage, crèmes hydratantes pour le corps, shampoings et après- shampoings).
L’allergie alimentaire aux isolats de blé semble responsable de 1,15 % des réactions anaphylactiques sévères. Elle se caractérise par l’absence d’allergie à la farine de blé naturelle. Le diagnostic repose sur l’histoire clinique, la consommation de produits industriels et la positivité du prick-test à l’extrait commercial disponible d’isolat de blé ainsi que sur l’absence de sensibilisation à la farine de blé et au gluten. Son éviction est particulièrement délicate et difficile dans la mesure où aucun étiquetage spécifique n’existe actuellement. 

Pour les “éviter” il ne faut acheter aucun produit mentionnant “céréales contenant du gluten” ou “produits à base de céréales”. 
Les industriels ont l’intention d’introduire les isolats de blé dans les farines du pain ou des produits de panification, dans les substituts lactés et dans les boissons hyperprotéinées. 

La législation reste bien entendu trop laxiste et les industriels font la pluie et le beau temps. Personnellement je suis pour une législation drastique. Interdiction pure et simple d’utiliser des isolats de blé. Le problème serait résolu.
Les industriels n’ont qu’à apprendre à fabriquer correctement un saucisson…

Il existe des gens honnêtes et amoureux de leur métier qui passent un temps fou à offrir à leurs concitoyens des produits de qualité. Ils n’utilisent pas d’engrais chimiques et de pesticides chimiques, ils ne rajoutent pas de colorants et de conservateurs, ni d’émulsifiants, épaississants, gélifiants chimiques etc.
A partir de cette notion fondamentale du respect des autres et de l’amour du métier que l’on fait, il faut que la loi exige que la fabrication et la mise sur le marché des produits alimentaires soient calqués sur cet état d’esprit.
Il faut interdire tous les ersatz. La fabrication des industriels n’est pas de l’innovation, c’est de la destruction du savoir-faire au profit du profit. Il faut remettre le train sur les rails en ne faisant aucune concession. 

Pure utopie certes! C’est donc au consommateur à prendre les choses en mains. 

Dr JO